Entretien avec Artur PINAULT, fondateur de SOStech
Évidemment, mon expérience à la JC aura été mes premiers pas en tant que commercial. Aujourd’hui, beaucoup de mes missions sont de type développement commercial en tant qu’entrepreneur.
Arthur PINAULT
Bonjour Arthur ! Peux-tu te présenter, s’il te plaît ?
Je m’appelle Arthur Pinault, j’ai 22 ans et j’ai fait 6 ans d’études à Sciences Po: 3 ans de collège universitaire sur le campus de Paris, puis 3 autres dans le master finance et stratégie, dont une année de césure. J’ai donc été diplômé en 2023. En parallèle de Sciences Po, j’ai monté ma boîte. J’ai toujours été intéressé par l’entrepreneuriat: j’ai commencé à travailler sur un projet dès ma deuxième année de collège universitaire, mais j’ai vraiment monté ma boîte actuelle à partir du M1. Je suis passé à temps plein dès le stage de fin d’étude de M2.
Quelles sont tes responsabilités en tant que fondateur de SOStech ?
SOStech, c’est une entreprise à impact qui lutte contre la fracture numérique. Cette problématique touche encore aujourd’hui 13 millions de personnes. On travaille avec des collectivités, et plus largement avec tous les organismes qui sont au contact de publics en situation de fracture numérique. SOStech met alors en place un dispositif d’accompagnement, de formation, pour rendre ce public plus autonome et réussir à faire de l’outil numérique un atout et non pas un facteur d’exclusion.
Quand j’ai commencé la boîte, j’étais tout seul, fondateur. Aujourd’hui, nous sommes une équipe de 7, 6 salariés et « moi ». Mon job est assez polyvalent, j’interviens sur les différents pôles: sur la partie commerciale, avec pour objectif de nouer des partenariats avec de nouveaux clients, mais aussi sur la réalisation des missions (animation d’ateliers numériques, permanence, événements). En d’autres termes, ce qui touche à la gestion de projets, de clients. Je dédie 5 à 10% de mon temps à l’animation d’ateliers pour garder un réel lien avec le terrain.
Tu étais responsable développement commercial pour le mandat 2018-2019 à la JCSP. Qu’est-ce qui t’as poussé à choisir ce poste et à t’engager au sein de Junior Consulting SciencesPo ?
Puisque j’étais en deuxième année sur le campus de Paris, j’ai réellement apprécié le fait de pouvoir travailler avec des gens en master qui m’apportaient leur expérience. Pouvoir être dans une forme de cabinet de conseil à l’école, interagir avec des clients tout en montant en compétences était tout ce que je recherchais.
J’ai été le premier à occuper le poste de responsable développement commercial. Traditionnellement, c’était plutôt le vice-président qui s’occupait de la partie démarchage. Je travaillais donc avec lui: nous étions le tandem développement commercial. Comme le poste venait d’être créé, on a commencé par beaucoup se renseigner, rencontrer des commerciaux pour faire du training, des simulations, des appels de démarchage. On voulait surtout développer une offre spécialement dédiée aux start-ups
Penses-tu que les missions que tu as pu exercer à la Junior Consulting, te sont bénéfiques aujourd’hui dans ton poste actuel, en tant qu’entrepreneur en l’occurrence ?
Évidemment, mon expérience à la JC aura été mes premiers pas en tant que commercial. Aujourd’hui, beaucoup de mes missions sont de type développement commercial en tant qu’entrepreneur. Je contacte beaucoup les gens sur LinkedIn, par exemple. Mais surtout, la JCSP m’aura permis de faire de belles rencontres, puisque nous avions rencontré deux entrepreneurs à un salon, dans le cadre de l’accompagnement de la construction de l’offre pour les start-ups. Aujourd’hui, je suis toujours en contact avec eux et ils m’ont aidé à monter ma boîte, SOStech. Également, je pense que la JCSP m’a apporté une structure (rigueur, cadre, attente exigences)
Que pourrions-nous te souhaiter pour la suite ?
Que ça marche bien, qu’on arrive à développer SOStech en ayant un véritable impact sur le sujet de la fracture numérique. Nous souhaitons continuer à convaincre de notre utilité !
French 
English